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D’ici 2035, près de 45 % des tâches en entreprise pourraient être automatisées grâce à l’intelligence artificielle, selon une étude de l’Institut de l’Entreprise menée avec McKinsey. Cette évolution, déjà amorcée dans de nombreux secteurs, représente bien plus qu’un simple progrès technologique : c’est une transformation structurelle et culturelle à part entière.
“L’IA est un catalyseur qui remet en cause des modes de fonctionnement établis depuis longtemps en entreprise ”
analyse Alexandre Ribeiro, CEO de BeTomorrow et interviewé dans Les Echos. Une remise en question profonde qui concerne autant les fonctions opérationnelles que les pratiques managériales, et oblige les organisations à repenser la répartition des tâches, les compétences, et les priorités.
Déjà, de nombreuses PME et ETI tirent parti de l’IA pour automatiser les réponses clients, détecter des fraudes ou encore optimiser leurs plannings. L’impact est également visible en supply chain, où l’IA permet de réduire les émissions de CO₂ grâce à une gestion plus fine des tournées de livraison. L’IA ne remplace pas l’humain, mais élève le niveau de performance global en rendant les outils accessibles à tous les collaborateurs.
Pour Alexandre Ribeiro, la prochaine étape clé repose sur l’intégration fluide de l’IA aux outils métiers existants, avec des agents spécialisés capables de piloter des tâches complexes.
“Le déploiement de ces agents, intégrés aux processus ou aux outils existants, est très souvent le moyen le plus efficace pour obtenir un ROI rapide.”
L’enjeu est désormais d’accompagner cette transformation pour qu’elle crée de la valeur, redonne du temps aux équipes et réinvente la chaîne de valeur autour de la relation humaine.
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